/ 2022

J’ai pleuré ce matin dans le métro

À l’intersection équilatérale entre tête, ventre et cœur, J’ai pleuré ce matin dans le métro est un deuil, une ode au courage et une célébration cathartique de la folie. Cette douce folie où tant de beauté peut émerger. Il suffit simplement de lui en donner la chance. L’œuvre a pris vie dans le cadre d’un stage intensif d’insertion professionnelle de 4 semaines avec 23 interprètes de la relève. Le tout fut présenté à la Maison de la culture de Verdun en juillet 2022.

 

Interprètes : Charlotte Beaulieu, Hélène Belanger, Krystale Crockett, Angélyk Delisle, Sandrine Nelson-Drolet, Sophie Fournier, Megan Gaudreault, Juliette Ieva, Solène Laurin-Laliberté, Deya Lemière, Santiago López, Léo Lussier, Sarah Manipou, Ciro Melgaço, Myrtille Miroulotte, Laura Perron, Mathilde Richer, Sarah Roy, Manon Sérignat-Daléas, Johanna Simon, Jade Solis, William-Nicolas Tanguay et Saphia Weladji.

Chorégraphie : Charles-Alexis Desgagnés en collaboration avec les 23 interprètes.

Conception lumière : Catherine Fournier-Poirier

Conception musicale et sonore : Alexis LP / Mada Mada

Directrice des répétitions : Janelle Hacault

Photographe officielle : Marie-Ève Dion

Réalisateur des teasers : Vincent René-Lortie

Illustrateur de l’affiche : Joshua Sailo

Graphiste : Mathilde JPA

Direction de production, administration, gestion de la billetterie, gestion des médias sociaux et de la publicité : Charles-Alexis Desgagnés

 

Œuvre de groupe de 75 minutes. Courage, deuil, beauté, cathartique.

/ 2020

Autonome de Mada Mada @ Court-métrage

Autonome est un court-métrage de danse contemporaine solo réalisé par Alexandre Richard sur la musique de Mada Mada. Direction photo de Graham Guertin-Santerre. 

Œuvre solo filmique de 5 minutes. Démons intérieurs, Silence, page blanche et folie.

/ 2020

Flying de Angèle Dubeau et la Pietà @ Court-métrage/Clip

Flying est le court-métrage lié à la chanson du même nom de la célèbre violoniste Angèle Dubeau. Réalisé par Alexandre Richard et direction photo de Graham Guertin-Santerre. Co-chorégraphié et dansé avec Janelle Hacault

Œuvre duo filmique de 6 minutes. Violon, Relation, Connexion et Lévitation.

/ 2020

Moving Silences @ Festival de danse servi au volant de Sherbrooke du Zemmour Ballet

Moving Silences est une œuvre dansée autour de l’exténuation, l’impermanence, l’engagement, la pleine conscience, la répétition et la gradation mathématique. Quel état holistique se dessinerait dans le corps si les organes, le souffle, les muscles, les tissus connectifs et les fascias seraient amenés à l’épuisement complet? Est-ce que la machine humaine cesserait simplement de fonctionner? Cette courte création s’intéresse à cette petite mort scénique, à cette vulnérabilité non-forcée perceptible dans l’espace entre les mouvements, dans les muscles intercostaux de l’interprète. Naviguer la spiritualité dans ce qu’elle a de plus concret, dans le temple le plus sacré d’entre tous : le corps.

Détox

Pour vider mon foie,
Je mange des silences qui bougent,
Exténuation.

Œuvre solo de 20 minutes. Infatigabilité, répétition, authenticité et clair de lune.

/ 2019

Mue érable @ Festival Quartiers Danses

Ayant comme thèmes principaux le courage et la résilience, Mue érable explore les Granthis (les trois nœuds à dénouer dans la tradition yogique ; le nœud du ventre, le nœud du cœur et le nœud de la tête), le tout dans un environnement alliant inquiétante étrangeté et onirisme. Si l’on pouvait muer à la façon d’un reptile, que laisserait-on derrière soi? Que résulterait-il de cet état de vulnérabilité intense? Je suis fortement intéressé par une simplicité naturelle non-forcée sur scène et la vulnérabilité par la présence constitue le canal de cette authenticité dans mon travail. Au niveau scénographique, l’espace au plancher blanc est recouvert de nombreux morceaux de tissus colorés, ces derniers représentant les peaux mentales, émotionnelles, physiques et spirituelles laissées derrière par l’interprète. Ces tissus dessinent sans équivoque la scène via les images géométriques créés par l’artiste, permettant à l’espace de lui aussi muer et évoluer. La conception d’éclairage agit également dans ce sens, adoptant une approche cyclique sur le plan de la forme et graduelle en terme d’intensité sur le plan du contenu. La bande son existe sous la forme de différentes vignettes représentant chacune une nouvelle étape ou tableau.

Oeuvre solo de 45 minutes adaptée de la pièce de groupe du même nom. Espace blanc, tissus colorés, mutation et vulnérabilité.

/ 2019

Personne @ Festival Quartiers Danses

Personne, création présentée en milieu urbain, met en scène Personne, un chorégraphe-interprète-performeur complètement anonyme arborant une combinaison rouge et un costume de soirée. S’affairant à divers rituels d’influences bouddho-chrétiennes mélangeant dinosaures et sirop d’érable, ce reptile humanoïde New Age un tantinet dandy semble posséder un sens de l’humour angélique. Ou schizophrénique? Peu importe, c’est là que réside tout son charme! Symbole de son époque, il profite de ne pas avoir de visage pour multiplier les j’aime et les selfies, tout en cherchant désespérément l’amour de soi sur les applications de rencontre en ligne.

Avec Personne, Personne invite les spectateurs à réfléchir à leur propre mort, possiblement absurde et imminente, au détour d’une balade en bixi vers un apéro entre amis. Comment alors l’appréhender avec joie? Ce solo expérimente avec fougue les pulsions de vie et de mort exacerbées du chorégraphe-interprète-performeur, entre autodérision et questionnements existentiels. Intrigué par le défi de la performance en contexte urbain, Personne assume son ambivalence, entre physicalité tape-à-l’oeil et puissante présence incarnée qui toucherait même les tripes d’Isadora Duncan. Il y en aura pour tous les goûts. Surtout pour ceux qui aiment le rouge.

Oeuvre solo performative de 30 minutes pour l’extérieur/in situ. Culture pop, anonymat, humour et extravagance.

/ 2018

Mue érable @ Espace Orange

Oeuvre pour 28 interprètes de différents niveaux présentée à l’été 2018, complètement autogérée. Espace blanc, tissus colorés, mutation et vulnérabilité.