Autonome est un court-métrage de danse contemporaine solo réalisé par Alexandre Richard sur la musique de Mada Mada. Direction photo de Graham Guertin-Santerre.
Œuvre solo filmique de 5 minutes. Démons intérieurs, Silence, page blanche et folie.
Flying est le court-métrage lié à la chanson du même nom de la célèbre violoniste Angèle Dubeau. Réalisé par Alexandre Richard et direction photo de Graham Guertin-Santerre. Co-chorégraphié et dansé avec Janelle Hacault
Œuvre duo filmique de 6 minutes. Violon, Relation, Connexion et Lévitation.
Moving Silences est une œuvre dansée autour de l’exténuation, l’impermanence, l’engagement, la pleine conscience, la répétition et la gradation mathématique. Quel état holistique se dessinerait dans le corps si les organes, le souffle, les muscles, les tissus connectifs et les fascias seraient amenés à l’épuisement complet? Est-ce que la machine humaine cesserait simplement de fonctionner? Cette courte création s’intéresse à cette petite mort scénique, à cette vulnérabilité non-forcée perceptible dans l’espace entre les mouvements, dans les muscles intercostaux de l’interprète. Naviguer la spiritualité dans ce qu’elle a de plus concret, dans le temple le plus sacré d’entre tous : le corps.
Détox
Pour vider mon foie,
Je mange des silences qui bougent,
Exténuation.
Œuvre solo de 20 minutes. Infatigabilité, répétition, authenticité et clair de lune.
Ayant comme thèmes principaux le courage et la résilience, Mue érable explore les Granthis (les trois nœuds à dénouer dans la tradition yogique ; le nœud du ventre, le nœud du cœur et le nœud de la tête), le tout dans un environnement alliant inquiétante étrangeté et onirisme. Si l’on pouvait muer à la façon d’un reptile, que laisserait-on derrière soi? Que résulterait-il de cet état de vulnérabilité intense? Je suis fortement intéressé par une simplicité naturelle non-forcée sur scène et la vulnérabilité par la présence constitue le canal de cette authenticité dans mon travail. Au niveau scénographique, l’espace au plancher blanc est recouvert de nombreux morceaux de tissus colorés, ces derniers représentant les peaux mentales, émotionnelles, physiques et spirituelles laissées derrière par l’interprète. Ces tissus dessinent sans équivoque la scène via les images géométriques créés par l’artiste, permettant à l’espace de lui aussi muer et évoluer. La conception d’éclairage agit également dans ce sens, adoptant une approche cyclique sur le plan de la forme et graduelle en terme d’intensité sur le plan du contenu. La bande son existe sous la forme de différentes vignettes représentant chacune une nouvelle étape ou tableau.
Oeuvre solo de 45 minutes adaptée de la pièce de groupe du même nom. Espace blanc, tissus colorés, mutation et vulnérabilité.
Personne, création présentée en milieu urbain, met en scène Personne, un chorégraphe-interprète-performeur complètement anonyme arborant une combinaison rouge et un costume de soirée. S’affairant à divers rituels d’influences bouddho-chrétiennes mélangeant dinosaures et sirop d’érable, ce reptile humanoïde New Age un tantinet dandy semble posséder un sens de l’humour angélique. Ou schizophrénique? Peu importe, c’est là que réside tout son charme! Symbole de son époque, il profite de ne pas avoir de visage pour multiplier les j’aime et les selfies, tout en cherchant désespérément l’amour de soi sur les applications de rencontre en ligne.
Avec Personne, Personne invite les spectateurs à réfléchir à leur propre mort, possiblement absurde et imminente, au détour d’une balade en bixi vers un apéro entre amis. Comment alors l’appréhender avec joie? Ce solo expérimente avec fougue les pulsions de vie et de mort exacerbées du chorégraphe-interprète-performeur, entre autodérision et questionnements existentiels. Intrigué par le défi de la performance en contexte urbain, Personne assume son ambivalence, entre physicalité tape-à-l’oeil et puissante présence incarnée qui toucherait même les tripes d’Isadora Duncan. Il y en aura pour tous les goûts. Surtout pour ceux qui aiment le rouge.
Oeuvre solo performative de 30 minutes pour l’extérieur/in situ. Culture pop, anonymat, humour et extravagance.
Oeuvre pour 28 interprètes de différents niveaux présentée à l’été 2018, complètement autogérée. Espace blanc, tissus colorés, mutation et vulnérabilité.